La paralysie supranucléaire progressive (PSP), qu’est ce que c’est ?

Coordonnant l’activité des autres organes et son propre fonctionnement en même temps, le cerveau est l’un des organes les plus fascinants du corps humain. Aussi bien qu’il permet de gérer toute la vie homme, il peut bien lui causer de graves troubles en cas de pathologies cérébrales. C’est le cas de la paralysie supranucléaire progressive, une maladie neurodégénérative assez rare. Toutefois, elle touche des milliers de personnes en France et des millions d’autres dans le monde. De quoi s’agit-il réellement ? Tous les détails dans cet article.

Paralysie supranucléaire progressive : de quoi s’agit-il ?

Pathologie cérébrale, la paralysie supranucléaire progressive est une maladie neurodégénérative qui se manifeste par une rigidité musculaire, des mouvements lents, une tendance à tomber en arrière et une limitation des mouvements oculaires. Évoluant rapidement, elle entraine des invalidités plus graves que la maladie de Parkinson à qui elle ressemble beaucoup. Bien que rare, la paralysie supranucléaire progressive touche de nombreux patients en affectant de nombreuses zones du cerveau en particulier le tronc cérébral et les noyaux basaux. Elle est causée par une accumulation anormale de la protéine tau dans les neurones ce qui entraine leur dégénérescence. Bien que la cause exacte de cette maladie reste inconnue, l’hypothèse d’une pathologie multifactorielle est avancée.

Symptômes et diagnostic de la paralysie supranucléaire progressive.

La paralysie supranucléaire progressive est une maladie dont les premiers symptômes apparaissent après l’âge de 60 ans même si certains peuvent survenir dès la quarantaine. Ainsi, ses manifestations principales sont :

  • Difficulté pour regarder vers le haut sans plier le cou,
  • Difficulté pour monter et descendre les escaliers,
  • Troubles des mouvements oculaires,
  • Difficulté à fixer un objet immobile ou à le suivre en mouvement,
  • Phonation et déglutition difficiles,
  • Instabilité de l’humeur,
  • Rire ou pleures involontaires, …

Le diagnostic de la paralysie supranucléaire progressive se fait grâce à des bilans cliniques et des tests neuropsychologiques. L’imagerie par résonance magnétique du tronc cérébral et un examen oculomoteur permettent au médecin d’affirmer qu’il s’agit de la paralysie supranucléaire progressive.

Traitements de la paralysie supranucléaire progressive.

La paralysie supranucléaire progressive est une pathologie est incurable. Ses rapprochements avec la maladie de Parkinson font que les traitements administrés pour ce mal, lui peuvent atténuer certains de ses symptômes. Aussi, l’orthophonie et la kinésithérapie permettent de lutter la rigidité musculaire constatée lors de la paralysie supranucléaire progressive. À travers des exercices spécifiques, ils contribuent à conserver la souplesse des muscles et des articulations afin de limiter les risques de chutes. Toutefois, des espoirs d’un traitement médicamenteux existent avec le candidat médicament AZP2006. Pathologie fatale, les patients en souffrant doivent indiquer le type de soins qu’ils souhaiteront recevoir en fin de vie.